ACTUALITES

GROUPES DE TRAVAIL LIEN STATISTIQUES, INTEGRATION DES DIAGNOSTICS INFIRMIERS , PREMIER DEGRÉ

Le 12 mars s’est enfin tenu un groupe de travail ministériel sur LIEN avec pour ordre du jour les statistiques.

Le SNICS-FSU est entre autres,  intervenu à nouveau pour exiger un véritable logiciel professionnel qui embrasse l’ensemble de nos missions et respecte nos règles professionnelles autant que les droits des élèves. La DGESCO soutenait début janvier un « dossier de santé de l’élève », « une application génératrice de données de santé » définis en lien avec le ministère de la Santé et les experts de l’Ecole de Hautes Etudes en Santé Publique… transformant de facto les infirmières en opératrices de données pour d’autres professions. Durant ce groupe de travail, la DGESCO ouvre enfin la discussion sur nos missions d’éducation à la santé collective ! 

Concernant les statistiques, le SNICS-FSU a rappelé la nécessité d’indicateurs afin de piloter la politique Educative Sociale et de Santé en faveur de la réussite scolaire de l’élève.

Les indicateurs mis en exergue doivent provenir des besoins des élèves lors des consultations infirmières sans générer de charge de travail supplémentaire.

L’activité infirmière, par ses consultations, va générer des indicateurs au niveau local qui permettront de dégager des indicateurs départementaux, académiques puis nationaux, et non l’inverse. De la même façon, il s’agit de partir des besoins exprimés par les élèves et non de rechercher à nourrir des indicateurs disponibles par ailleurs.

Le SNICS-FSU exige également que ces indicateurs soient portés et analysés par les infirmières à tous les échelons de notre institution et dans le cadre de nos travaux partenariaux et ce à tous les niveaux.

Pour ce faire, le SNICS-FSU a de nouveau porté l’importance de remplacer les composantes de santé par les diagnostics infirmiers afin de permettre une analyse fine des besoins des élèves.

Le 6 mai, les inquiétudes du SNICS-FSU, concernant les objectifs de LIEN, ont été confirmées par les propos de la DGESCO : «L’objectif de LIEN est de collecter des indicateurs de suivi de l’état de santé des élèves » 

La DGESCO a confirmé que l’utilisation des composantes de santé avait fait l’objet d’un arbitrage. 

Le SNICS-FSU est intervenu sur la question du dossier infirmier, la proposition de l’administration a été  la création d’un module pour le rapport d’activité tout en oubliant le reste des champs des missions des infirmières qui à leur sens peut être traité de façon distincte, autrement dit comment utiliser LIEN pour satisfaire la profession.

Après l’évincement sans motif de la représentante du SNICS-FSU au sein du comité d’utilisateurs , nous avons à nouveau demandé la réintégration des représentants du personnel et par la même occasion, nous avons appris que des discussions étaient  en cours pour modifier sa composition et son rôle. En effet, l’administration souhaite qu’il devienne plus stratégique. Ce que le SNICS-FSU ne peut accepter! Nous avons introduit les difficultés du comité d’utilisateurs qui s’est opposé aux représentants des personnels et qui a défendu un logiciel inadapté. Si comité d’utilisateurs il y a, il doit être représentatif, avec des critères de choix objectifs et des offres de candidatures publiques.

Le SNICS-FSU a remonté les difficultés techniques liées à l’enquête et au manque de dialogue social tout en faisant remarquer la disparition de certaines questions et notamment celles liées aux composantes de santé.  

Concernant les statistiques, d’ici le mois de juin, seulement 20 indicateurs, basés sur les composantes de santé, seront disponibles au niveau établissement. Cette demande n’émane pas des représentants du personnel, les indicateurs choisis invisibilisent l’action et la plus-value spécifique des infirmières,  beaucoup d’entre eux sont des indicateurs de santé public déjà disponible par ailleurs sur les datas du ministère de la santé  ( poids , taille , écrans, sommeils, vaccinations etc). Rien sur notre travail interprofessionnel partenarial ou en réseau, rien sur nos orientations et  aucun ne permettent à l’infirmière d’évaluer et/ou de mettre en exergue l’efficacité de ses actions ou des projets éducatifs de santé, ni l’accès au soins suite à nos avis et bilans …  Le SNICS-FSU a demandé que les indicateurs prévalents correspondent aux missions des infirmières et aux besoins exprimés par les élèves. 

Quant aux bilans normés et au travail sur le premier degré, ils seront mis à l’ordre du jour du prochain groupe de travail prévu au mois de juin. Depuis le temps que le SNICS FSU a demandé d’avancer sur ce sujet, comme d’ailleurs sur de nombreux autres, l’administration semble jouer la montre ou envisager de nous mettre devant le fait accompli sans véritable dialogue social

Concernant la dotation en matériel adapté, aucune réponse n’a pu être apportée.

Quant à l’ordre du jour portant sur l’intégration des diagnostics infirmiers, malgré l’envoi du travail du SNICS-FSU  validé par l’ensemble des syndicats,  l’administration n’a pas davantage avancé techniquement et propose un tour de table des organisations syndicales. Le SNICS-FSU présente à nouveau son travail qui est à nouveau soutenu par l’ensemble des organisations syndicales.

L’administration est enfin arrivé au coeur du sujet qui était le maintien des composantes de santé en intégrant parallèlement et de façon plus ou moins appuyée les diagnostics infirmiers.

Trois propositions d’intégration sont soumises aux organisations syndicales :

Option 1 : entrée par une composante de santé proposant une liste de potentiels diagnostics infirmiers pouvant découler de cette composante.

Option 2 : deux possibilités d’entrées  laissant le choix à l’infirmière de compléter l’une ou l’autre :

  •  soit les composantes de santé
  • soit les diagnostics infirmiers

Option 3 : deux entrées possibles

  • soit par une composante de santé qui propose une liste de diagnostics infirmiers prédéfinis, cochés laissant à l’initiative de l’infirmière de décocher
  • soit par l’entrée diagnostic infirmier qui propose alors une liste de composantes de santé prédéfinies, cochées laissant à l’initiative de l’infirmière de décocher

Analyse du SNICS-FSU de ces trois propositions

L’option 1, partir d’une composante de santé pour introduire un diagnostic infirmier est encore plus chronophage. L’infirmière n’a pas à justifier de sa réflexion diagnostique.

L’option 3, qui avait la préférence de l’administration, revient à l’option 1 en ajoutant une entrée par diagnostics infirmiers. Nous n’avons pas proposé de simplifier le logiciel via une entrée par les diagnostics infirmiers pour créer une véritable usine à gaz.

Reste à la discussion l’option 2, le SNICS-FSU est revenu sur sa demande, les composantes de santé sont un outil méthodologique parmi d’autres outils de diagnostics facultatifs. Les diagnostics infirmiers font l’objet d’un consensus national et de la validation de l’ensemble des organisations syndicales. Nous avons donc interrogé l’administration sur leur volonté de maintenir les composantes de santé contre l’avis de la profession (95,8 % de la profession est défavorable aux composantes de santé)

Étant donné que les indicateurs statistiques retenus sont liés aux composantes de santé, l’administration s’est dite pragmatique et limitée par le coût budgétaire d’une intégration des diagnostics infirmiers.

CQFD : le SNICS pose la question du choix des indicateurs, par qui, pourquoi et dans quel objectif ?

L’administration a proposé, rustines sur rustines, un logiciel qui dans son fondement est inadapté et qui a été in fine conçu, non pas pour répondre aux besoins des infirmières et améliorer la réponse aux besoins de santé et de suivi des élèves (dixit le Directeur Général de la DGESCO), mais bien pour doter le Ministère de l’Éducation nationale d’indicateurs dont l’origine et l’objectif restent sans réponse. 

Les semaines 0 connexion ont un certain impact sur le dialogue social mais les retours du réseau ICT, contrairement aux propos tenus lors des réunions professionnelles, restent, pour des raisons que l’on ignore, très positifs quant à l’utilité et l’usage de ce logiciel. La conseillère technique de la DGESCO soutien que les infirmières s’adaptent parfaitement à l’utilisation du logiciel et qu’il faut plus de formation pour celles qui n’y arrivent pas…d’où l’enquête orientée sur la formation avec très peu de place pour que vous puissiez exprimer votre expertise professionnelle quant à la nécessité de faire évoluer LIEN sur la forme comme sur le fond.  

Le SNICS-FSU a pointé à nouveau le retrait de la question sur les composantes de santé et dénonce une volonté de miser sur l’inertie et le découragement des collègues de faire entrer un carré dans un rond. 

In fine vouloir faire accepter un logiciel inadapté à la profession avec pour seul objectif de satisfaire à une demande de produire des données de santé publique qui ne serviront pas à améliorer la réussite scolaire des élèves, quel gâchis! Opiniâtre le SNICS-FSU ne lâchera pas et il le fera avec vous!

Le 4 juin s’est déroulé le dernier groupe de travail planifié par la DGESCO, dont l’ordre du jour était les diagnostics infirmiers, le 1er degré et le bilan normé. 

L’analyse de l’enquête n’ayant pu être effectuée en raison du délai trop court depuis la clôture, la DGESCO n’a pu faire qu’un retour sur le taux de participation des infirmières. Etant donné l’impossibilité de participation de l’ensemble des infirmières liée à l’outil informatique utilisé, la DGESCO nous a fourni un chiffre de 68 % de réponses mais de qui,  des établissements ? Des infirmières ?  La DGESCO ne peut de nous fournir la réponse.

Le SNICS-FSU a de nouveau dénoncé les différents biais de cette enquête d’une part dans la méthodologie et d’autre part dans l’orientation des questions. 

Concernant l’interopérabilité de LIEN, comme annoncé aux assises de la pédiatrie et de la santé de l’enfant, l’objectif est de permettre une interopérabilité entre LIEN, le dossier médical partagé (DMP), mon espace santé pour l’instant seulement pour que les infirmières y versent les données de leurs  bilans! Il y aura aussi interopérabilité entre LIEN et ESCULAPE et le DMP. L’infirmière conseillère technique participe aux groupes de travail pour mettre en oeuvre ce projet. Pour rappel, quand une infirmière inscrit son travail dans un dossier médical, celui-ci est de facto du travail « prescrit » d’auxiliaire au diagnostic médical donc récupéré comme effectué par le médecin. Le SNICS-FSU revendique l’accès  au carnet de santé numérisé pour l’infirmière, dans le respect des règles professionnelles pour consultation et inscription de ses actions de sa propre initiative en tant que professionnelle de santé à part entière.

La DGESCO a annoncé que l’ouverture de LIEN au 1er degré est prévue pour le 1er septembre. La technique  travaille à l’ouverture de LIEN au logiciel ONDE (logiciel du 1er degré). Il n’y aura pas d’évolution technique.

Concernant le matériel adapté, une communication auprès des recteurs est en cours, la DGESCO a enfin entendu les organisations syndicales concernant les besoins en téléphone portable, ordinateur portable, clé OTP et imprimante. Mais attention la fourniture de matériel aux professionnelles du MEN étant du ressort des communes et des conseils départementaux ou régionaux, ce simple courrier promet aux représentantes du SNICS-FSU et aux professionnelles de terrain de multiples actions d’interpellations pour obtenir gain de cause.

L’équipe informatique œuvre pour la mise en place des diagnostics infirmiers dans un bloc indépendant des composantes de santé, permettant une liberté de choix. Comme demandé par le SNICS-FSU, la saisie se fera par mots clés intuitifs.

Concernant la classification des diagnostics infirmiers, le SNICS-FSU a demandé une classification en 4 grands thèmes (cf BBL 113 https://snics.fr/wp-content/uploads/2023/10/BBL_113-1.pdf ) en lien avec la pratique infirmière à l’Éducation nationale. 

Sous prétexte de valoriser la profession et de s’inscrire dans une démarche scientifique, la DGESCO propose de rentrer par une classification NANDA et donc en 13 domaines qui sont encore divisés en classe. Dans le cadre de notre expertise infirmière et avec la validation de la profession, le SNICS-FSU a défendu que  la classification qu’il a proposé entre dans le cadre conceptuel de la pratique infirmière à l’Éducation nationale.

Le SNICS-FSU revient également sur le choix des diagnostics prévalents et la volonté, pour faciliter la saisie, de mettre une coche « risque » lors qu’il s’agit d’un diagnostic de type risque. 

Le SNICS-FSU a donc de gros doutes sur la façon dont l’outil va être rendu plus facile d’utilisation mais nous ne lâcherons rien et vous aussi on l’espère!

 

Un groupe de travail portant sur les statistiques LIEN a eu lieu à la DGESCO le mardi 12 mars.

Lors de ce groupe de travail, la DGESCO a confirmé l’envoi prochain d’une enquête d’évaluation de l’application LIEN, demande portée par le SNICS-FSU depuis plusieurs mois.

Des lignes bougent. Pour la DGESCO, la finalité des statistiques est d’avoir un outil de pilotage de la pratique professionnelle qui doit être un appui afin d’effectuer le suivi individuel et collectif pour la réussite scolaire des élèves. Les statistiques doivent également servir au pilotage de politique de santé à tous les niveaux du ministère de l’Education nationale. La DGESCO a rappelé qu’elles serviraient également à évaluer l’état de la situation des élèves. Le SNICS-FSU a appuyé sur l’importance du pilotage d’une politique Educative sociale et de santé et non d’une politique de santé publique.

Les propositions d’indicateurs faites par la DGESCO portaient sur les composantes de santé, pour le moment seuls indicateurs présents dans LIEN.
Le SNICS-FSU demande la PRIORISATION des indicateurs basés sur les besoins des élèves à partir des diagnostics infirmiers prévalents lors des consultations infirmières. La DGESCO a bien noté notre demande et un groupe de travail sur l’intégration des diagnostics infirmiers est prévu en avril.

La DGESCO rappelle que LIEN est un logiciel métier pour identifier les besoins des élèves. Le SNICS-FSU salue la volonté d’avoir un logiciel métier et non plus un dossier de santé de l’élève et a appuyé, tout au long de ce groupe de travail, la nécessité d’avoir un vrai logiciel infirmier refusé jusqu’alors. Nous avons pu revenir et insister sur l’importance que tous les champs de missions et d’activité de l’infirmière puissent être renseignés afin de pouvoir effectuer annuellement un rapport d’activité de qualité et ce en lien avec la circulaire des missions de l’infirmière de 2015.

Lors de ce GT, les deux syndicats représentatifs, le SNICS-FSU et le SNIES-UNSA, ont porté la nécessité qu’apparaissent dans LIEN les actions collectives et toutes les activités infirmières hors consultation. La DGESCO prend note de cette demande mais ne se prononce pas encore sur la possibilité de le faire bien qu’ils semblent avoir compris notre demande et la nécessité de rendre visible notre activité, notamment pour abonder avec plus d’objectivité les débats et discussions portant sur les moyens infirmiers et leur répartition.

La proposition de la DGESCO ne donnait pas les mêmes indicateurs statistiques à chaque type d’exercice. LE SNICS-FSU a insisté sur la nécessité d’avoir accès aux mêmes indicateurs quel que soit le type de poste : établissement, DSDEN, rectorat ou ministère afin de pouvoir développer une véritable politique éducative sociale et de santé en participant ainsi à la réussite scolaire de l’élève. L’activité infirmière, par ses consultations, va générer des indicateurs au niveau local qui permettront de dégager des indicateurs de santé départementaux, académiques puis nationaux et non l’inverse
La DGESCO a entendu la demande du SNICS-FSU et prend note que tous les indicateurs doivent être visibles à tous les niveaux d’exercice. Les ICTD ET ICTR auront un agrégat des indicateurs sans visibilité des établissements mais seulement par critère d’établissement (REP, lycée, ruralité….). Le SNICS-FSU est réintervenu pour que notre expertise soit respectée et a demandé à ce que les indicateurs issus du travail des infirmières et leur présentation au sein de l’institution comme en dehors soit faite par les infirmières localement et par les infirmières conseillères technique au niveau départemental, rectoral et national.

Lors des questions diverses, le SNICS-FSU a rappelé sa demande sur la conservation des données qui doit pouvoir être en lien avec les prescriptions des crimes, notamment des viols. Malheureusement, la Direction des affaires juridiques du ministère -DAJ – a statué sur ce point à minima, en limitant la conservation des données aux règles de la RGPD. Le SNICS-FSU continue de demander des durées de conservation permettant aux victimes de faire valoir leurs droits.
Le SNICS FSU demande également qu’un travail soit fait sur le droit des enfants et le secret professionnel.

Bien que ce groupe de travail permette de noter quelques avancées notables par la prise en compte de la nécessité de refléter notre travail réel, les indicateurs identiques à tous les niveaux, l’intégration future des diagnostics infirmiers, le SNICS-FSU reste porteur de propositions d’amélioration. Il veillera à ce que LIEN soit un véritable dossier infirmier, répondant aux besoins de la profession et pour la réussite scolaire des élèves.

Beaucoup de questions restent en suspens, droits des enfants, arbitrage sur la finalité de lien ; dossier infirmier ou dossier de santé de l’élève?! (point qui reste encore flou malgré les avancées de ce groupe de travail), secret professionnel, dépistage des 12ans, intégration du 1er degré….

Restons mobilisées et observons, chaque 1ère semaine du mois, la semaine 0 CONNEXION pour montrer notre mécontentement vis à vis de cette application qui ne répond toujours pas aux besoins de la profession

La proposition de la DGESCO ne donnait pas les mêmes indicateurs statistiques à chaque type d’exercice. LE SNICS-FSU a insisté sur la nécessité d’avoir accès aux mêmes indicateurs quel que soit le type de poste : établissement, DSDEN, rectorat ou ministère afin de pouvoir développer une véritable politique éducative sociale et de santé en participant ainsi à la réussite scolaire de l’élève. L’activité infirmière, par ses consultations, va générer des indicateurs au niveau local qui permettront de dégager des indicateurs de santé départementaux, académiques puis nationaux et non l’inverse
La DGESCO a entendu la demande du SNICS-FSU et prend note que tous les indicateurs doivent être visibles à tous les niveaux d’exercice. Les ICTD ET ICTR auront un agrégat des indicateurs sans visibilité des établissements mais seulement par critère d’établissement (REP, lycée, ruralité….). Le SNICS-FSU est réintervenu pour que notre expertise soit respectée et a demandé à ce que les indicateurs issus du travail des infirmières et leur présentation au sein de l’institution comme en dehors soit faite par les infirmières localement et par les infirmières conseillères technique au niveau départemental, rectoral et national.

Lors des questions diverses, le SNICS-FSU a rappelé sa demande sur la conservation des données qui doit pouvoir être en lien avec les prescriptions des crimes, notamment des viols. Malheureusement, la Direction des affaires juridiques du ministère -DAJ – a statué sur ce point à minima, en limitant la conservation des données aux règles de la RGPD. Le SNICS-FSU continue de demander des durées de conservation permettant aux victimes de faire valoir leurs droits.
Le SNICS FSU demande également qu’un travail soit fait sur le droit des enfants et le secret professionnel.

Bien que ce groupe de travail permette de noter quelques avancées notables par la prise en compte de la nécessité de refléter notre travail réel, les indicateurs identiques à tous les niveaux, l’intégration future des diagnostics infirmiers, le SNICS-FSU reste porteur de propositions d’amélioration. Il veillera à ce que LIEN soit un véritable dossier infirmier, répondant aux besoins de la profession et pour la réussite scolaire des élèves.

Beaucoup de questions restent en suspens, droits des enfants, arbitrage sur la finalité de lien ; dossier infirmier ou dossier de santé de l’élève?! (point qui reste encore flou malgré les avancées de ce groupe de travail), secret professionnel, dépistage des 12ans, intégration du 1er degré….

Restons mobilisées et observons, chaque 1ère semaine du mois, la semaine 0 CONNEXION pour montrer notre mécontentement vis à vis de cette application qui ne répond toujours pas aux besoins de la profession

LIEN: Ni ENGOUEMENT, Ni INTÉRÊT

Contrairement aux affirmations de la DGESCO, les infirmières ne manifestent pas d’ « ENGOUEMENT » pour l’application LIEN, puisque seulement 4900 infirmières s’y connectent quotidiennement. Et poutant, le réseau des ICT attesterait de cette satisfaction générale…

Cette posture ne correspond en rien aux retours collectés par le SNICS-FSU, tant auprès des infirmières en établissement qu’auprès d’ICT, de formatrices et des techniciens des DSI qui constatent à minima toutes les difficultés et incohérences engendrées par cet outil (malgré les quelques améliorations arrachées).

Malgré les chiffres de l’enquête présentée par le SNICS FSU, qui témoigne de votre insatisfaction grandissante et de l’incapacité de cet outil à répondre aux besoins de notre expertise professionnelle, à nos obligations réglementaires comme aux besoins et droits des élèves, la DGESCO s’obstine à soutenir la qualité de l’application…

Malgré 91% des infirmières insatisfaites de LIEN, la DGESCO reste sourde à mettre en place les avancées demandées par notre syndicat, très majoritairement soutenues !

Malgré 96% des infirmières qui jugent inadaptées les composantes de santé, la DGESCO repousse l’amélioration de la saisie par l’intégration des diagnostics infirmiers dont les modalités concrètes deviennent incompréhensibles, puisqu’ils seront liés aux composantes. Composantes de santé qui seules ressortiront au niveau des statistiques !

Malgré 93,7% des infirmières à qui LIEN n’a apporté aucune amélioration à leurs pratiques professionnelles, la DGESCO revient sur son engagement d’intégrer des représentants du personnel dans le comité d’utilisateurs !

Malgré 89% des infirmières qui estiment que cet outil n’améliore ni le recueil , ni l’expression des besoins exprimés par les élèves, la DGESCO acte que cet outil est le dossier de santé de l’élève et non un dossier infirmier, que son objet n’est pas de permettre d’englober le reste de nos missions, et les avancées demandées par la profession ne sont toujours pas mises en place !

Des blocages ou refus injustifiés et incompréhensibles

Conformément à congrès national du 28 septembre dernier en présence du Défenseur des enfants, en sus de la levée des blocages techniques, le SNICS FSU exige notamment :
– que LIEN soit bien comme son nom l’indique le Logiciel infirmier complet comportant le dossier infirmier de l’élève et non « le dossier de santé de l’élève »
– le respect de notre secret professionnel et des droits des enfants
– l’intégration des diagnostics infirmiers prévalents en milieu scolaire
– l’intégration des statistiques en lien avec les diagnostics infirmiers
– l’intégration des missions d’éducation à la santé, de prévention, de conseils et partenariales des infirmières
– des groupes de travail pour avancer ensemble notamment sur le dépistage de la 12éme année
– la mise en place de LIEN dans le 1er degré
– du matériel adapté ( connexion, ordinateur et téléphone portable pour chaque infirmière)

Fort de votre soutien et déterminé, le SNICS FSU porte la parole de la profession :

LIEN est un logiciel « chronophage », « inadapté », « qui accentue la souffrance au travail » des infirmières de l’Education nationale.

Le SNICS FSU continue de travailler et d’être force de proposition afin que LIEN réponde à vos attentes et aux besoins des élèves ; plusieurs audiences au ministère sont déjà prévues.

Après avoir collectivement joué le jeu d’un dialogue qui vire à nouveau au simulacre, nous n’acceptons pas que notre logiciel professionnel soit défini par d’autres et que seules quelques miettes soient laissées à l’appréciation de notre profession.

Malgré les obstacles, le SNICS FSU ne renonce pas à exprimer nos exigences si légitimes.

Ensemble passons à l’action !

Malheureusement, pour être entendues, une fois de plus nous allons devoir démontrer notre détermination à faire respecter notre expertise professionnelle.
Dès la rentrée de janvier 2024 et chaque première semaine du mois jusqu’à obtention, observons une semaine 0 connexion sur LIEN

Pour en savoir plus, contactez vos représentantes départementales ou académiques du SNICS-FSU.

Cliquez ICI pour remplir l’enquête

LIEN, la mobilisation se poursuit

Déterminé et grâce à votre soutien, suite à l’adresse de notre conseil national, le SNICS FSU a obtenu une audience auprès du Ministre au sujet de cette application inadaptée contre laquelle vous êtes nombreuses à nous alerter chaque jour.
Cette audience a été repoussée en raison de la situation tragique d’Arras, nous attendons une nouvelle date.
Ne lâchons rien, continuons toutes et tous à exiger un outil professionnel répondant à nos attentes et aux besoins des élèves.

Nous invitons celles qui n’ont pas encore rempli le questionnaire concernant LIEN sur le site du SNICS FSU à prendre 5 minutes de leur temps pour donner leur avis.

Cliquez ICI pour remplir l’enquête

Webinaire du 28 septembre – Ensemble pour un autre LIEN

Malgré des concessions arrachées par le SNICS FSU lors des derniers groupes de travail, beaucoup reste à faire. Pour peser dans le débat et montrer la détermination de notre profession, le SNICS-FSU nous réunit en congrès extraordinaire le 28 septembre prochain.
Alors que le SNICS fera un point sur LIEN et nos principales revendications , 2 intervenants experts viendront éclairer nos débats sur ce logiciel que nous souhaiterions plus respectueux du droit des élèves, du secret professionnel comme de notre expertise specifique.

-> Monsieur Eric DELEMAR- Défenseur des Enfants- adjoint à la défenseure des droits, Claire Hédon. Ancien éducateur spécialisé, il dispose d’une solide expérience en protection de l’enfance.
-> Madame Carole SULLI –avocate au barreau de Paris – Co-responsable de la commission mineurs du SAF( syndicat des avocats de France) Co-auteur du livre Code de la justice pénale des mineurs, du texte à la pratique.

Téléchargez ici le diaporama du webinaire du 28 septembre 2023

CR du Groupe de travail LIEN, des lignes bougent et le SNICS FSU maintient son exigence

Des avancées notables sont ressorties de ces groupes de travail et surtout un combat gagné pour le SNICS FSU puisque sa proposition sur l’utilisation des diagnostics infirmiers prévalents est retenue par la DGESCO qui s’engage à travailler sur l’intégration des diagnostics infirmiers dans LIEN. Nous serons bien entendu vigilantes pour que l’esprit de notre proposition ne soit pas dévié.

Concernant les autres points abordés lors des différents Groupes de Travail :

Secret professionnel, Code de santé publique et RGPD

Le SNICS FSU est revenu sur le travail fait avec Gilles DEVERS et le Défenseurs des Droits des enfants. Nous demandons à ce que les questions RGPD et des droits de l’enfant soit retravaillées avec la distinction du dossier infirmier.

En réponse aux interpellations du SNICS FSU sur le non-respect des droits des élèves (notamment mineurs), la DGESCO travaille sur plusieurs points :
• Dans le cadre de l’extraction des données à la demande des parents, la DGESCO développe une fonctionnalité sous forme de coche « non communicable aux parents ». Cette fonctionnalité permettra à l’infirmière de cocher cette case dans le cadre de la protection de l’enfance ou si elle juge que ce n’est pas dans l’intérêt de l’enfant de communiquer cette information aux parents.
Si une demande d’accès au dossier est faite, l’infirmière aura un délai de 6-7 jours
pour revoir le dossier et actionner la case « non communicable aux parents »
Une discussion a eu lieu sur la distinction entre les notes personnelles du soignant et les notes dans le dossier infirmier pour qu’elles soient différentes. La distinction n’est pas prévue à ce jour et la question soulève une nécessité d’arbitrage juridique.
• Chaque début d’année, une information sur le traitement des données est envoyée aux responsables légaux. Un droit d’opposition est possible mais la DGESCO affirme qu’il n’est pas accordé car il faut avancer des arguments valables et que ce soit dans l’intérêt légitime de l’enfant.

Le SNICS FSU se félicite que la DGESCO entende enfin qu’il est de l’intérêt de l’élève de pouvoir bénéficier de consultations infirmières sous le sceau de la confidentialité (y compris en cas d’opposition des parents), mais nous demandons à regarder de plus près les arguments et propositions avancées avant de nous prononcer et, surtout, nous pensons les propositions trop « timides ».
Il faudrait aller plus loin y compris par la réglementation ou la législation si nécessaire. La DGESCO souhaite que le SNICS FSU lui transmette ses travaux et son analyse en la matière.

Le SNICS FSU est revenu sur le travail fait avec Gilles DEVERS et le Défenseurs des Droits des enfants. Nous demandons à ce que les questions RGPD et des droits de l’enfant soit retravaillées avec la distinction du dossier infirmier.

En réponse aux interpellations du SNICS FSU sur le non-respect des droits des élèves (notamment mineurs), la DGESCO travaille sur plusieurs points :
• Dans le cadre de l’extraction des données à la demande des parents, la DGESCO développe une fonctionnalité sous forme de coche « non communicable aux parents ». Cette fonctionnalité permettra à l’infirmière de cocher cette case dans le cadre de la protection de l’enfance ou si elle juge que ce n’est pas dans l’intérêt de l’enfant de communiquer cette information aux parents.
Si une demande d’accès au dossier est faite, l’infirmière aura un délai de 6-7 jours
pour revoir le dossier et actionner la case « non communicable aux parents »
Une discussion a eu lieu sur la distinction entre les notes personnelles du soignant et les notes dans le dossier infirmier pour qu’elles soient différentes. La distinction n’est pas prévue à ce jour et la question soulève une nécessité d’arbitrage juridique.
• Chaque début d’année, une information sur le traitement des données est envoyée aux responsables légaux. Un droit d’opposition est possible mais la DGESCO affirme qu’il n’est pas accordé car il faut avancer des arguments valables et que ce soit dans l’intérêt légitime de l’enfant.

Le SNICS FSU se félicite que la DGESCO entende enfin qu’il est de l’intérêt de l’élève de pouvoir bénéficier de consultations infirmières sous le sceau de la confidentialité (y compris en cas d’opposition des parents), mais nous demandons à regarder de plus près les arguments et propositions avancées avant de nous prononcer et, surtout, nous pensons les propositions trop « timides ».
Il faudrait aller plus loin y compris par la réglementation ou la législation si nécessaire. La DGESCO souhaite que le SNICS FSU lui transmette ses travaux et son analyse en la matière.

La DGESCO a retenu la question du SNICS FSU qui avait, lors du précédent groupe de travail, rappelé la nécessité de la conservation des données jusqu’à la date de prescription des crimes, soit 30 ans à partir de la majorité de l’élève. Une discussion est en cours avec la Direction des affaires juridiques et la CNIL autour de l’intérêt du respect du droit de prescription et la notion de droit à l’oubli. Pour le SNICS FSU, le droit à l’oubli n’entre pas en conflit avec l’intérêt de conserver des données jusqu’à prescription.

L’enquête de satisfaction de la DGESCO

ne sera réalisée qu’à partir du mois de janvier pour « laisser le temps aux collègues de prendre en main LIEN ». Dans la mesures où la DGESCO estime que la non utilisation de LIEN est liée à un déficit de formation et à la réticence naturelle des agents à changer d’outils de travail, nous lui demandons de réaliser l’enquête dès cette année pour pouvoir nourrir un dialogue social plus constructif car les retour des collègues nous témoignent non pas d’une posture réactionnaire mais bel et bien de grandes difficultés à utiliser ce logiciel car non abouti et encore inadapté à bien des égards, mais également d’exigence professionnelle dans l’intérêt de l’élève.

Statistiques et items bloquants

La DGESCO est en cours de travail sur les statistiques afin de déterminer les éléments pertinents à extraire. Une analyse sera possible au niveau établissement/DSDEN/rectorat/national. Le SNICS FSU est intervenu pour qu’à chaque échelon ce soient bien les infirmières, au titre de leur conseil technique et de leur expertise, qui les analysent et en présentent le bilan issu des données infirmières. Nous recueillons enfin l’affirmation de la DGESCO sur ce point.

La DGESCO a la volonté de diminuer le nombre d’items bloquants tout en gardant certains, soi-disant pour la fiabilité des informations. Une liste des statistiques envisagées va enfin être soumise au dialogue social.
Cette liste, étudiée en groupe de travail le 4 juillet, consiste à constituer des données de santé de l’élève, différenciées au gré des différents niveaux administratifs, sans que la politique qui guide le choix de ces données ait été clairement défini.
Pour le SNICS FSU, il faut définir ces indicateurs au regard des missions des infirmières et de leurs objectifs. Nous demandons donc que puissent être évaluées par ces données la participation et l’importance de la consultation infirmière pour définir les besoins de santé des élèves tels qu’ils les expriment, l’origine de la consultation, les troubles et diagnostics infirmiers repérés par le professionnel, les réponses apportées, les orientations, partenariats …
Il s’agit aussi de pouvoir mettre en exergue notre participation à la protection de l’enfant, notre rôle de relais en santé mentale, éducation à la sexualité, harcèlement, violence, et bien entendu absentéisme et décrochage scolaire.
Nos interlocuteurs constatent cet écart et se posent la question de la capacité de LIEN à être l’outil permettant ces indicateurs. Pour le SNICS FSU, l’utilisation des diagnostics infirmiers en lieu et place des composantes de santé y répond.

Comité d’utilisateurs et groupes de travail avec les OS

La DGESCO annonce la modification du comité d’utilisateur pour la rentrée, elle dit vouloir différencier le comité d’utilisateurs (pour les points techniques) et les groupes de travail avec les OS (pour les points politiques).
Au regard des mésaventures passées qui ont généré un outil inadapté aux besoins des infirmières et pour lequel beaucoup de travail reste à faire afin qu’il soit reconstruit à l’image de l’ensemble des missions des infirmières, le SNICS FSU insiste sur la nécessité de la présence des représentants des personnels au sein du comité d’utilisateurs.
Conscient que la « technique » avait pris le pas sur le politique, la DGESCO souhaite réaffirmer sa volonté de travailler avec les représentants des personnels : « les erreurs du passé ne se reproduiront pas ». Le SNICS FSU salue cette volonté nouvelle !

Dossier médical partagé

Accompagnée de membres volontaires du comité d’utilisateur, l’infirmière conseillère technique de la DGESCO a pu rencontrer les agents en charge du développement de « Mon espace santé ».
Sous réserve de lever quelques points techniques, il sera procédé à une opérabilité avec le DMP (dossier médical partagé) pour que l’infirmière y dépose les données du bilan de la douzième année.
Le SNICS FSU prend note de cette avancée, il reprécise sa demande initiale qui est de permettre (par l’opérabilité des logiciels) à l’infirmière d’avoir accès à la version numérique du carnet de santé afin d’y renseigner les éléments du bilan de santé de la douzième année mais également toutes les autres informations et accès qu’elle juge nécessaires. Les discussions n’ont pas abordé ces questions, mais la DGESCO souhaite aller dans ce sens.
Encore une avancée puisque cette possibilité n’était envisagée jusqu’ici que pour le logiciel médical Esculape. Le SNICS FSU suivra avec attention ces travaux.

Dépistage dès 12 ans :

Le SNICS FSU maintient sa demande d’un groupe de travail spécifique sur les bilans infirmiers. Beaucoup de collègues remontent leur insatisfaction du logiciel notamment sur « entretien avec l’élève » remplacé par un questionnaire ce qui empêche l’individualisation de cet entretien et altère sa qualité. Le SNICS FSU propose que ce questionnaire type soit retravaillé et remis à l’élève via un outil numérique (tablette, ENT) pour être annexé au bilan et servir de trame à l’entretien.
Si des données de santé publique doivent en être extraites, il faudrait alors envisager d’affecter, à l’instar de l’enquête Enabee, des moyens matériels et humains.

1er degré

Ce point n’a pas encore pu avancer du côté de la DGESCO qui attend des autorisations. Le SNICS FSU demande un groupe de travail spécifique et pointe les problématiques matérielles.

Difficultés de connexion

Le SNICS FSU, et d’autres OS, pointent les difficultés de connexion. Cet outil professionnel, qui ne peut être utilisé sans connexion internet, provoque des difficultés nouvelles auxquelles notre employeur doit répondre car l’infirmière a l’obligation de tracer ses soins. En dehors des difficultés lors des coupures, quid par exemple des collègues dans l’académie de Guyane qui ne disposent pas d’accès à internet ?
Ce point est noté, la DGESCO va essayer d’y apporter réponse.

Rentrée 2023

Devant les difficultés et les inquiétudes de la majeure partie des infirmières quant à la généralisation de LIEN dès septembre 2023, le conseil national du SNICS FSU de mai 2023 a réaffirmé la nécessité de prolonger la possibilité d’utilisation de SAGESSE.
Au regard des discussions et des modifications qui ne pourront être fonctionnelles dès septembre, le SNICS FSU a réaffirmé sa demande (préalablement exprimée par l’ensemble des OS).

La DGESCO estime que l’utilisation assez forte de ce logiciel sur certains territoires témoigne de la capacité de cet outil. Ils pensent donc nécessaire de renforcer la formation mais ne souhaitent pas maintenir deux logiciels, ce qui pour eux entraverait la prise en main de LIEN et la possibilité statistique.
Le SNICS FSU a fait valoir les problèmes techniques, la charge de travail à la rentrée… et le fait que la présence de deux logiciels n’était pas une entrave au développement de LIEN ; les infirmières « ont joué le jeu » cette année.
Après s’y être oppose, l’administration annonce au GT du 4 juillet sa volonté de permettre une utilisation mixte Sagesse/LIEN à la rentée 2023, et vraisemblablement jusqu’à mi-octobre. Pour le SNICS-FSU, en l’état actuel du logiciel et de l’avancée des travaux, maintenir une utilisation mixte sur l’année entière serait plus judicieux.

D’après la DGESCO, les infirmières ont réalisé 1 million de consultations.
Pour le SNICS FSU, ce chiffre témoigne de l’incapacité des infirmières à saisir toutes leurs consultations sur LIEN puisqu’elles en réalisent 15 millions en moyenne chaque année.
S’en suit une discussion sur la notion de consultation. Pour la DGESCO, les « passages » ne sont pas des consultations !
Le SNICS FSU est intervenu pour un rappel historique « passage/séjour temporaire » et réaffirme que tout « passage à l’infirmerie » est une consultations infirmière pour laquelle l’infirmière met en œuvre sa capacité d’analyse et engage sa responsabilité.
Il y a des avancées à la DGESCO, c’est indéniable, mais encore beaucoup de chemin à parcourir…

Si cette décision était maintenue en l’état, les infirmières seraient mises en grande difficulté à la rentrée. Si tel était le cas, le SNICS FSU a informé la DGESCO que nos collègues nous ont donné mandat de nous y opposer formellement et fermement.

Téléchargez ici la convocation pour le webinaire du 28 septembre 2023
Téléchargez ici la convocation pour le webinaire du 28 septembre 2023 pour l’ILE DE FRANCE possibilité de présentiel

La force du collectif pour obtenir le report de la généralisation de LIEN…

Courrier du SNICS FSU au Ministre le 26 août

Monsieur le Ministre,

J’ai l’honneur au nom du SNICS-FSU, organisation syndicale majoritaire des infirmières de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur, de vous interpeller à nouveau à propos de l’application LIEN.

A quelques jours de la rentrée, l’annonce officielle de votre arbitrage est urgente car beaucoup d’infirmières nous interpellent au sujet de la généralisation à marche forcée de cette application professionnelle non aboutie.

Réunie en congrès extraordinaire à l’appel de notre syndicat le 28 juin dernier, notre profession vous a fait part de ses attentes.

Alors que les remontées des académies pilotes sont très critiques, le dialogue social s’enlise et les modifications demandées unanimement depuis le début des travaux ne sont pas prises en compte.

Le 8 juillet dernier, le SNICS-FSU vous a remis les résultats sans appel de l’enquête réalisée auprès des infirmières en poste dans les établissements et vous a fait part de ses propositions, notamment en matière d’amélioration du dialogue social.

La poursuite de la phase d’essai dans les académies pilotes, conjuguée à la mise en place d’un véritable dialogue échelonné sur l’année scolaire, est une proposition d’équilibre visant l’amélioration de l’application, la levée des blocages et incompréhensions, mais également l’adoption d’un texte législatif sur la délivrance des médicaments dits d’usage courant.

Concernant la proposition de maintenir la généralisation du logiciel tout en maintenant l’outil actuel, le SNICS-FSU y est opposé ; il nous semble déraisonnable d’imposer aux infirmières de jongler en permanence avec deux et parfois 3 outils numériques.

Confrontées à un manque structurel de moyens et devant faire face une explosion des demandes des élèves, les infirmières de votre ministère ont au contraire besoin d’être rassurées, soutenues et reconnues.

En appelant à votre haute bienveillance, je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, à l’assurance de mon profond respect.

Téléchargez le courrier du SNICS FSU au Ministre le 26 août

Communiqué de presse du 28 juin : un autre L.I.E.N, une nécessité !

Aujourd’hui, plus de 800 infirmières de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur se sont réunies en congrès extraordinaire à l’appel du SNICS FSU. Elles exigent une refonte du Logiciel Infirmier de Education National « LIEN », promu au pas de charge bien qu’inadapté et non abouti.

Les infirmières de l’Education nationale exigent le report d’un an du déploiement de LIEN car il dégrade les conditions d’accueil des élèves mais également leurs conditions de travail.

Elles revendiquent un autre LIEN, avec les élèves mais aussi avec les services de l’Education nationale.

Face aux besoins accrus des élèves en consultations infirmières et après 5 années sans créations de postes, sans reconnaissance salariale et sans respect de leur expertise, les infirmières de l’Education nationale attendent du nouveau Ministre qu’il agisse pour sécuriser la rentrée 2022 qui s’annonce difficile !

S’il ne les entend pas, elles n’hésiteront pas à se mobiliser, y compris par la rue, pour voir leurs revendications aboutir.

Téléchargez le Communiqué de Presse du 28 juin ICI

Participez à l’enquête pour donner votre avis sur LIEN.

Pour le Ministère « tout va bien », alors afin d’obtenir une remontée réelle de vos remarques et propositions, le SNICS FSU réalise une enquête en ligne.

Soyez nombreuses à y participer !

Les résultats seront présentés lors du webinaire du 28 juin.

Cliquer ICI pour télécharger le diaporama du Webinaire du 28 juin 2022

Vidéo de Gilles DEVERS, avocat en droit de la santé lors du Webinaire

COMMUNIQUE DE PRESSE SNICS-FSU du 20 mai 2022

ENTRE DÉPIT ET COLÈRE, les infirmières et infirmiers de l’Education nationale revendiquent un autre L.I.E.N* !

Ce logiciel « métier », promu au pas de charge par la Direction Générale de l’Enseignement Scolaire pour remplacer SAGESSE**, n’est pas, en l’état, adapté à l’activité infirmière au sein des établissements scolaires. Il n’est pas l’outil facilitateur promis pour améliorer la réponse professionnelle apportée aux élèves.
Autocratie, dialogue social de façade, absence d’écoute des expertes et experts de terrain sont la pierre angulaire de la méthodologie du ministère de l’Education Nationale.

NON AU PASSAGE EN FORCE

Lourd : une « usine à clics » qui va dégrader la qualité de la relation à l’élève et du diagnostic infirmier

Infantilisant : la clinique infirmière est acquise et validée par le Diplôme d’Etat

Entêtement : à ne jamais entendre la voix des infirmières, ni reconnaître leur professionnalité et respecter leur expertise

Néfaste : au respect du secret professionnel et des droits de l’élève à disposer de sa santé

Le SNICS FSU exhorte le Ministre de l’Education nationale à l’écoute. Les infirmières de l’Education nationale demandent à prolonger l’expérimentation afin d’aboutir à un dossier infirmier adapté aux besoins des élèves et à leur pratique.

Paris, le 18 mai 2022
Le Conseil national du SNICS FSU

*Logiciel Infirmier Education Nationale
**Système Automatisé de Gestion Santé Etablissement

Contact presse :
Saphia Guereschi : 06 87 89 13 34
Sylvie Magne : 06 08 90 22 31

Téléchargez le Communiqué de Presse ICI

Groupe de travail LIEN

Après une démonstration du logiciel et des onglets en activité, le Directeur de la Dgesco souhaitait un dialogue sur les éléments présentés qu’il découvrait lui aussi à l’occasion de ce GT.

Quelle curieuse surprise, à la présentation du logiciel et des différents items ce jour, de découvrir qu’ il s’agit d’une démarche de soins détaillée alors que des collègues « expertes de terrain » travaillent dessus depuis 2/ 3 ans déjà…

Le SNICS-FSU a demandé un calendrier clair, une amélioration du dialogue social avec la présence de représentants des personnels dans les comités d’utilisateurs pour tester vraiment l’outil et permettre de remonter les modifications nécessaires.

Le SNICS FSU a réitéré ses remarques et questionné sur :

– L’amélioration du quotidien des infirmières avec une application plus fluide que Sagesse

– Sa vigilance par rapport aux droits des élèves et au respect du secret professionnel (avec le rappel des textes de 2007 et la différence entre service de soins et exercice à l’Education nationale), au partage des données, à l’amélioration concrète des échanges et du travail en collaboration avec nos collègues de travail ( infirmières, AS, médecins, psyEN) et les communications avec les partenaires extérieurs : l’arbitrage de la direction des affaires juridiques (DAJ) est en attente à ce sujet et les partages ne peuvent être envisagés avec médecins/AS/psyEN que quand leurs propres logiciels seront finalisés;

– Le « volet 2 » du cahier de l’infirmière et la mise en exergue de l’activité de l’infirmière de l’EN en matière de promotion de la santé et sa participation active aux politiques éducatives de santé mais également aux politiques de protection de l’enfance- à l’école inclusive etc.

– Des questions déjà posées à la réunion précédente et restées sans réponses sur le bilan de santé de la 12è année (pas intégré mais qui le serait pour la généralisation sans être testé hors comité d’utilisateurs !), la fiche d’urgence, la récupération des données, le 1 er degré…

Sur le 1er degré, réponse plutôt positive puisque, s’il n’est pas encore intégré, « son utilisation est prévue et sera possible après toilettage des bases élèves » ; la dotation de matériel permettant son utilisation est en réflexion.

Nous sommes aussi intervenues pour demander de rendre plus visible la dimension partenariale de notre travail ainsi qu’obtenir l’amélioration et la facilitation du recueil des statistiques sur des indicateurs pertinents (besoins de l’élève). Cette préoccupation est dite partagée par l’administration qui propose de leur faire remonter des indicateurs qui nous paraissent importants à recueillir, en complément de ceux qu’ils identifient pour l’Éducation nationale qui travaille en ce moment avec l’ORS pour les définir… Et l’expertise des infirmières alors!?…

Des points plus tendancieux :

– Les problématiques de santé retenues se limitent à celles du carnet de santé au lieu de permettre la prise en compte des diagnostics infirmiers

– Aucun onglet spécifique sur ces mêmes diagnostics

– La différenciation rôle propre/rôle prescrit, dont le SNICS FSU demande la suppression. En effet, chaque infirmière connait ce qui entre dans ces 2 rôles sans qu’il soit besoin d’en faire des onglets différents, ce qui complexifie la saisie. Contrairement à SAGESSE, il n’est pas anodin de voir inscrite la délivrance des médicaments d’usage courant dans un rôle prescrit. Gardons à l’esprit la participation active de l’académie de Nancy- Metz dans ce projet et sa position singulière et rétrograde sur le rôle infirmier en matière de délivrance de médicaments d’usage courant…ou sur les consultations infirmières des mineures sans autorisation parentale …bref..

Sur ce dernier point, dont l’administration reconnait l’importance et la nécessité pour permettre la réussite scolaire des élèves, la promesse de sécurisation par un texte réglementaire n’est pas encore tenue, par manque de véhicule législatif pour y parvenir. Le SNICS FSU demande d’aboutir au plus vite sur ce sujet afin de lever toute ambiguïté et faire cesser les pressions subies par les collègues de certaines académies.

Un calendrier des réunions mensuelles de janvier à mars doit nous être envoyé rapidement suivi des outils permettant de tester le logiciel afin, comme le SNICS FSU le demande, de pouvoir éclairer les travaux de remontées pertinentes afin de faire évoluer l’outil.

Au total, beaucoup de choses sont encore à travailler et à améliorer, pour l’instant, la montagne n’a accouché que d’une souris…une souris que SNICS s’engage à faire grandir activement.