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Communiqué de Presse du SNICS-FSU du 9 janvier 2022

La surdité gouvernementale mène à la débâcle…

Gestion calamiteuse, chaotique, déni, manque d’anticipation, insuffisances, grande désorganisation…, le constat est âpre.
Après deux années de gestion de crise, les infirmières de l’Éducation nationale sont épuisées et partagent l’exaspération des Élèves, des Parents et de l’ensemble des personnels qui portent « l’École ouverte » à bout de bras. 
 
Face à cette crise, sans moyens supplémentaires, les infirmières se trouvent parmi les personnels les plus exposés, submergées par la gestion des élèves cas positifs et cas contacts. Submergées aussi par le soutien aux parents qui sont perdus dans les protocoles sanitaires à répétition et n’arrivent pas à faire tester leurs enfants.

Avec 7700 emplois pour couvrir plus de 60 000 sites scolaires et 13 millions d’élèves, elles poursuivent leurs missions au service des élèves au prix d’un épuisement professionnel de plus en plus alarmant et sans matériel de protection adapté.
 
A l’heure où l’état de santé des jeunes est plus que préoccupant, où les inégalités d’accès à la réussite scolaire se creusent, quand ce gouvernement va-t-il sortir du déni pour donner aux infirmières les moyens matériels et humains d’exercer leurs missions d’accueil, d’écoute, de repérage, de conseil et d’orientation des élèves et des étudiants ?! 
 
Tout ceci n’a que trop duré !

Le SNICS-FSU appelle l’ensemble des infirmières de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur à participer aux mobilisations de la communauté éducative le 13 janvier prochain, y compris par le biais de la grève, pour dénoncer les conditions de travail intenables au sein d’une École submergée qui se dégrade au fil des mois. 
 
Les infirmières revendiquent un plan d’urgence pour l’École au sein duquel :  

- Le recrutement immédiat d’infirmières par le biais des listes complémentaires, associé à une création massive d'emplois infirmiers pour faire face à cette épidémie et à ses conséquences au long court sur la santé physique et psychique des élèves ainsi qu'aux inégalités scolaires qui en découlent.

- La reconnaissance de leur engagement et de l’accroissement déraisonnable de leur charge de travail par le versement des « primes COVID » et du Complément de Traitement Indiciaire de 183€, desquels elles sont exclues sans aucune justification. 
 
Paris, le 09 janvier 2022

Contact presse :
Saphia Guereschi : 06 87 89 13 34
Sylvie Magne : 06 08 90 22 31

En grève et dans l’action jeudi 13 janvier: face à la crise sanitaire, respecter les personnels, donner à l’École les moyens de fonctionner

Depuis la rentrée de janvier, l'épuisement et l'exaspération de toute la communauté éducative atteignent un niveau inédit. La responsabilité du ministre et du gouvernement dans cette situation chaotique est totale du fait de changements de pied incessants, de protocoles intenables et d'absence de moyens donnés pour assurer le fonctionnement de l'Education. Malgré une amplification jamais vue de l’épidémie, l’École ne bénéficie pas de l'organisation protectrice qui serait nécessaire pour assurer la sécurité des élèves, des personnels et de leurs familles. Les retours au compte- gouttes des élèves générant des aménagements pédagogiques rendent difficiles les conditions d'apprentissage. Pénurie des remplacements, gestion des tests et des absences des élèves dégradent fortement les conditions de travail.

Pourtant les écoles, collèges et lycées doivent avoir les moyens de fonctionner en toute sécurité. Sur le terrain, les collègues se mobilisent d’ores et déjà pour demander que l'Ecole soit respectée et ont décidé de poursuivre la semaine prochaine dans de nombreux endroits. Les fédérations de l’Éducation nationale FSU, UNSA, FO, CGT Educ'action, SNALC, SNE, SUD Education, la fédération de parents d’élèves FCPE, les organisations lycéennes MNL, La Voix Lycéenne, la FIDL, appellent l’ensemble des personnels à se mettre en grève et l’ensemble de la communauté éducative à se mobiliser jeudi 13 janvier pour faire entendre leur colère et obtenir une politique cohérente de protection et de prévention à la hauteur des enjeux sanitaires, scolaires et sociaux.

Cela passe par une autre gestion de l’épidémie à l’École avec les moyens et les protections pour faire face à la crise en élaborant un protocole viable et qui ne mette pas en difficulté les personnels sur la gestion des cas positifs, des cas contacts et des campagnes de tests préventifs, en dotant d’équipements de protection les personnels, les écoles et les établissements et en attribuant les moyens humains nécessaires notamment par la création de postes via les listes complémentaires tout en programmant dès maintenant un collectif budgétaire.

En 2018, 10835 infirmiers ont été victimes d’agressions verbales et/ou physiques, selon l’Observatoire national des violences en santé (ONVS).

Communiqué de presse du SNICS FSU à l'occasion de la Journée internationale des infirmières

Retrouvez les intervention du SNICS-FSU dans les médiats régionaux et nationaux.

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